« le brin d’herbe a les dimensions du monde » Guillevic
« Le dessin doit être magique-une apparition- : l’image est dedans, on ne la voit pas et d’un seul coup elle apparait » Hajdu
Dans la lumière de fin Aout, transparente, particulièrement limpide après les vapeurs de l’été, après les orages ,chaque brin d’herbe, chaque feuille ,branche ,mousse, se détache très nettement, devient au regard attentif, ligne, graphisme, jeu de rythmes et de répétitions, d’écritures serrées, de tissages et entrelacs.
Chaque végétal ,chaque espèce crée son propre scintillement qui se précise et se trouve sous la trace du fusain, qui en un geste répétitif, le révèle et le rend lisible.
« La création avait entrebâillée ses écrins d’eau,ses coffrets d’herbe » Pierre Bergougnioux (le Chevron)