« Peut être manquerait il quelque chose à la création si, retenant notre geste, suspendant notre course, levant les yeux, nous ne lui accordions, au passage, qu’elle règne en toute gloire, magnificence, profusion, splendeur, infinité. C’est ce tremblant reflet, comme l’eau en suscite, mais immatériel, labile, et se sachant tel, que nous ajoutons au paysage. C’est en lui que les arbres, les oiseaux, ls nuages,les monts,l’eau, même, prennent sens et formes et sont. » Pierre Bergougnioux (la Ligne )
« Simulation,certes, que les figures diaphanes, sans épaisseurs, que l’on projette sur un écran de feuilles,mais combien proches des choses. »
« Les plus beaux rêves, les plus décisifs,c’est sous les bois,les yeux ouverts, et conscient ,au pus haut point, de rêver ,que je les ai faits. » Pierre Bergounioux ( le Chevron)
« Le monde est parcouru d’innombrables liens, vous savez, des fils de la Vierge qu’on verra bientôt , que vous verrez bientôt, et qui unissent la pierre et l’oiseau, la fleur et la main, le toit et les nuages…..oui, un monde plus compliqué, plus riche, capable à chaque instant de nous surprendre, réclamant plus d’attention,de précautions de notre part. » Pierre Bergougnioux ( la bête faramineuse)